A.Aleya

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Black est la couleur - I : Un réveil étrange

 

 

Introduction:  2018

Sirius Black reprend conscience dans un hôpital moldu, bien sûr. 

Plongé dans le coma depuis longtemps, il a été sauvé par les urgentistes. Les autorités ont établi qu’il s’appelait Stubby Boardmann.  

 

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Black est la couleur

– une fan fic HarryPotter alternative

une histoire de Sirius B. -

  

 

 Phase 1 – Mr. Boardmann – London 2018

 

 

 

 Il ouvrit les paupières. Les ferma et les rouvrit aussitôt. Blanc. C’était un monde blanc – ou presque. Sans couleurs, du moins. Il referma les doigts sur le tissu qui lui recouvrait le torse. Un drap ? 
Il était couché. La tête posée sur un oreiller plat. Il tourna la tête à droite, à gauche. Inspira lentement. Un « bip » résonna non loin de lui, persistant. Désagréable. Il se força à parcourir entièrement la pièce des yeux.

 C’était certain : il se trouvait toujours au même endroit. Hier – mais était-ce hier au juste ? – il s’était déjà éveillé ici, dans ce lit, dans cette chambre.
Hier, et avant-hier, et sans doute  le jour d’avant. 

En serrant les dents, il fit un effort pour se redresser. Il n’éprouvait qu’une légère douleur, quelque part, dans la nuque.

Mais il ressentait à nouveau cette impression de léger vertige qu’il avait eue dès son réveil. Qu’était-ce ?

Il fouilla sa mémoire.

Les pilules. Ici, chaque soir, on lui demandait d’avaler un lot de comprimés « pour vous permettre de vous relaxer et de recouvrer vos souvenirs peu à peu ».  Une femme ou un homme toujours en uniforme lui refilait la médication. 

Oui, il se souvenait. Pas de tout, mais de mieux en mieux. Et il ne comprenait pas ce qu’il fichait encore là, à dormir dans une chambre qui n’était pas la sienne, enfin ! Alors, il prit une longue inspiration et  s’assit, les poings serrés.

Quelqu’un qu'il n'avait pas vu entrer,  lui dit :

Mais vous êtes réveillé, monsieur ! Doucement, voyons… Il faut y aller tranquillement le matin, pourtant, vous le savez bien. Vous êtes déjà tombé plusieurs fois. N’allez pas recommencer…. Votre état s’améliore, le Dr. Feuer est très encourageant mais vous savez…quand même, vous revenez de loin, hein…

 Une femme en uniforme s’agitait autour de son lit, tout en continuant à babiller, écartant des machines qui émettaient des sons en continu, vérifiant des listes pour finalement se planter à sa droite :

 —  Souhaitez-vous vous lever pour aller aux toilettes ou bien, le bassin, peut-être ?

 Il grommela.
Bien sûr,
les WC, quelle question. Il n’allait pas pisser couché. Il le lui dit de cette façon. Elle roula des yeux.

 — Ah, vous alors ! de jour en jour, vous êtes de plus en plus grognon ! Mais au moins, vous causez ! Je vais dire que c’est un signe de bonne santé !

 Il la regarda intensément en commençant à s’asseoir au bord du lit. Il portait une tenue de nuit parfaitement ridicule qui lui couvrait à peine les fesses.

 —  Oui, je parle, heureusement pour moi, fit-il, sarcastique.
Il songea que sa voix était étrangement rauque à ses oreilles.  Il tenta de l’éclaircir.

 — Ne forcez pas, c’est normal. Vous avez entendu le docteur. Vous êtes resté très longtemps sans émettre un son. Votre voix est encore rouillée. Mais ça va venir, soyez patient , Mr.Boardmann.

 Cette fois, il se figea et planta ses yeux gris dans les yeux d’un bleu porcelaine de l’infirmière de jour :

—  J’avais compris pour le « très longtemps ». Mais qui est ce foutu «  Mr.Boardmann  » ? Je m’appelle Black. Sirius Black. Et merci de vous pousser, ma vessie a besoin d’être vidée. Ce serait moche que cela arrive ici, sur vos chaussures ! 

 En s’éloignant vers ce qu’il savait être la salle de bains, il entendit :

 — Vraiment , vous vous moquez de moi, Mr.Boardmann ! Vous connaissez bien votre nom, qu’allez-vous inventer ? Enfin, plaisanter, c’est bon signe. Vous pourrez bientôt retourner chez vous une fois que la police aura éclairci votre histoire…

 « Mais où chez moi ? »  pensa Sirius quelques minutes plus tard en s’examinant dans le miroir de la salle de bains. «  J’ignore si je peux accéder au 12 Square Grimmaurd. Et quelle est cette histoire avec la police ? Les Moldus ont des questions à me poser ? »  Il se frotta le menton. Il allait devoir se raser. Il se regarda de plus près. C’était bien lui. Là, il ne déraillait pas. Il s’était déjà examiné avec attention dans le miroir ces jours-ci, il s’en souvenait. Et il s’étonnait de moins en moins de constater qu’il avait si peu vieilli. 

Pourtant, le médecin moldu lui avait précisé qu’il s’était éveillé en 2018. Quand il cherchait les marques de l’âge, il devait avouer qu’il paraissait une  quarantaine d’années environ alors que selon sa date de naissance officielle, il aurait dû frôler la soixantaine. 

Bien sûr, il avait quelques rides autour des yeux et autour des commissures des lèvres. Ses cheveux avaient des de longues mèches d’un argent brillant, assez beau, d’ailleurs. Mais ce n’était pas grand-chose. Quel bazar ! Deux-mille-dix-huit ? Que s’était-il passé ? Toute une partie de sa vie lui était inconnue. Avant d’avoir été trouvé inconscient par des Moldus quelques années plus tôt, il ignorait où il était allé, ce qu’il y avait fait — s’il existait un « où ». Ou un quand.

 

Il était resté dans le coma, lui avait expliqué le docteur moldu à son réveil. Très longtemps.  De même, il ne savait pas pourquoi le personnel de l’hôpital s’obstinait à l’appeler « Mr.Boardmann  ». Selon eux, c’était son identité, d’après les papiers retrouvés sur lui. Sirius avait failli leur rétorquer avec dédain qu’il n’avait jamais possédé de tels documents mais il avait compris la nécessité de se taire. Un policier était resté dans le couloir à un moment mais il ne l’avait pas vu en personne. Beaucoup d’éléments lui échappaient. Beaucoup trop. Il avait besoin de comprendre et pour ce faire, il devait être en possession de ses moyens, physiques et mentaux. Car il doutait souvent de ce qui lui passait par la tête. Le jour où il se sentirait capable de sortir, de retrouver le monde des sorciers (son monde) et les gens qui lui étaient chers, ce jour approchait. Mais au bout de tant d’années, à quoi s’attendait-il ? Où seraient ses amis ? Seraient-ils là ?

 Trop souvent, il pensait à des personnes de son passé imaginant leur surprise en le revoyant. Remus. Harry.  

Il se passa la main dans les cheveux qui étaient coupés correctement, songea qu’il devait vraiment se raser et sortit de la salle de bains, ferme sur ses deux jambes. Il se décida  : 

J’aimerais voir le Dr. Feuer dès qu’il sera disponible, s’il vous plaît, lança-t’il d’une voix posée et claire quoique toujours rocailleuse.

L’infirmière ne sembla pas surprise. Elle fit un signe et tapa rapidement quelque chose sur sa tablette :

---Vous faites le choix qu’il convient, Mr.Boardmann. J’appuierais votre demande. C’est le bon moment pour vous….

 « Le bon, je n’en sais rien. Mais je dois y aller »

 

 Derrière la vitre de sa chambre d’hôpital, le monde de 2018 continuait son train-train, pour les Moldus et les sorciers.

 

Sirius Black  avait été porté disparu depuis le 18 juin 1996 – probablement décédé –  dans ce monde ou un autre – 

 

 

 


 

 

 


 

 

 

 Phase 2 – Sirius dans le métro

 

"There's too many men
Too many people
Making too many problems
And not much love to go round
Can't you see"
This is a land of confusion." Genesis - Land of confusion 

 

  

 Sirius finit par trouver la sortie de l’hôpital. Finalement, cela n’avait pas été trop difficile de jouer les neuneus. Il avait dit " oui" à tout.

Oui, il irait se présenter au poste de police pour essayer d'expliquer comment on l'avait trouvé dans le coma, seul. 
Bien sûr, il reviendrait pour le rendez-vous du Dr.Feuer, un examen de contrôle était nécessaire, il en était conscient. Où logerait-il ? Mais chez des parents, voyons ! L’assistante sociale lui fournit obligeamment des tickets de transport et quelques livres car il n’avait pas un sou en poche. Elle lui rajouta même quelques billets en rougissant, ajoutant qu’elle ne voulait pas qu’il se retrouve à la rue, et en douce, son numéro de téléphone quand Sirius lui serra la main un peu longtemps. Cela le fit sourire sous cape. Il ne l’avait pas fait exprès. Son charme avait-il agi ? C'était la meilleure ! 

Une fois à l’extérieur, il se repéra et s’engouffra vite dans une station de métro. Il monta dans la rame qui était peu remplie. Une autre image persistait alors qu’il s’asseyait. Une image inconnue, lui semblait-il. Il n’était jamais venu par ici, à sa connaissance. Et pourtant…
Des paroles résonnaient en lui qu’il était incapable de fixer. 

 

Le médecin l’avait prévenu : il avait subi une longue période de coma. Il avait été retrouvé dans un état presque désespéré. Son amnésie était si sévère que l’équipe soignante ne pensait pas qu’il serait en capacité de reprendre le cours de sa vie sans séquelles. 
Il ne devait pas s’inquiéter si, parfois, il avait ces impressions de 
déjà vu. Il 
ne devait pas non plus se formaliser s’il confondait certains souvenirs.

 

La confusion, Voilà ce qu’il allait devoir appréhender. Cela durerait longtemps. Il n’existait pas réellement de traitement. L’hypnose, peut-être. La relaxation.

 

"Tout ce jargon, où l’ai-je appris ? s’était-il demandé. Je ne suis pas de votre monde, du monde moldu. Chez moi, ce sont les guérisseurs avec potions et sorts qui s’occupent de remettre les gens sur pied. C’est ainsi qu’on soigne les blessures de toutes sortes. Mais quand ai-je donc acquis ce vocabulaire, ce savoir moldu ? Avant de sombrer dans l’inconscience ? Ai-je mené une vie de Moldu  ? Et comment suis-je certain de ne pas être un Moldu moi-même finalement, si je mélange tout ? ! " 

 

 Des yeux, il suivait le parcours du métro afin de ne pas rater sa station tandis qu’il poursuivait son monologue intérieur, conscient des regards qu’on lui jetait. Il avait fait en sorte de se vêtir correctement. Jean, baskets, veste sombre. Simple, presque élégant. De façon intuitive, il avait écarté les habits basiques  fournis par l’assistante sociale. 

"Trop miteux, on va me regarder de travers. Et puis, j’ai toujours été le mec qui a la classe ou l’équivalent de ce qu’on dit aujourd’hui !  Avec des nippes, on pourrait  penser que je sors d’Azkaban, par Merlin ! Et ça, c'est hors de question ! Jamais plus ! "

 Cette pensée l’avait transpercé.

Azkaban.

Ce souvenir était réel. Douloureux. 
Il avait vécu là-bas, dans cette prison de sorciers. Existait-elle encore ? Non qu’il désirât y faire un tour en souvenir du bon vieux temps ! Il espérait sincèrement que cet enfer avait été démantelé, avec ces gardiens atroces. 

Décidément, il devait tenter de renouer avec le monde des sorciers. Il pensait de plus en plus comme tel.. Les expressions lui revenaient en mémoire. Mais il se demandait où étaient les autres.

 Était-il devenu trop moldu pour les voir ? Cette pensée glaça Sirius  qui ne put réprimer un frémissement. La femme qui était assise sur le siège à côté de lui s’adressa alors à lui :

 --- Excusez-moi mais tout va bien, monsieur ?

Sirius se racla la gorge. Il désigna son écharpe.

Ah, un rhume , j’en suis désolée, dit-elle avec compréhension.

Elle enchaîna, heureuse d’entamer la conversation :

Ce n’est pas étonnant par ce temps. L’automne est horrible cette année, ne trouvez-vous pas ? Je vous conseille un bon grog, vous savez, miel, cannelle... Elle s’interrompit. Le regarda :  Parfois, un peu de rhum ou de sherry. Mais pas trop, bien sûr ! Votre femme saura sûrement vous préparer tout ça, ajouta-t’elle en se penchant un peu vers lui.

Son regard bleu clair se montra soudain inquisiteur. 

Sirius sentit l’attention de sa voisine s’attarder sur lui. Il ne bougea pas. Visiblement, elle avait l’air d’une jeune Moldue revenant du travail. Ses cheveux d’un châtain clair étaient attachés. Son visage un peu poupin était maquillé sans excès.

" Plutôt jolie sans prétention, se surprit-il à penser. Des rondeurs agréables " Il se mordit l’intérieur de la joue. Vraiment, pensait-il à séduire des inconnues dans le métro ? Sirius hésita. Et puis, après tout, il n'avait nulle part où dormir et avoir de la compagnie ne serait pas désagréable. Il se sentait seul. Il y avait si longtemps. Si longtemps. 

Et puis, il croyait se rappeler qu’il aimait les femmes. Ou se trompait-il ? Il se souvenait de quelqu'un d'autre, pourtant. Mais le souvenir lui échappa. Tant pis ! C’était le moment de vérifier ! Un peu de risque, que diable ! 
Il se tourna vers la femme et lui sourit. Elle papillota des cils.
Il toussa un peu :

Je viens d’arriver à Londres après un long voyage. Et … je ne suis pas marié, ajouta-t’il en baissant la voix.

En réponse, elle lui adressa un long sourire. 

Il plongea son regard dans le sien : 

-- Je m'appelle Sirius. 

-- Enchantée. Shirley. 

 

 

Art : Ana Godis 


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« I had too much to dream last night
Too much to dream
I'm not ready to face the light
I had too much to dream » Electric Prunes – I had too much to dream last night

 

 

 

Sirius s'éveilla dans un lit qu'il ne connaissait pas. Une femme ronflotait doucement à côté de lui. La femme du métro, pensa Sirius en s'asseyant doucement au bord du lit. 
Il se leva et chercha des yeux la salle d'eau. Le soleil était déjà levé. On le voyait percer au travers des rideaux. 
Hum, cela avait été plutôt agréable hier soir.
"
Il est temps, Patmol," se lança-t'il. A peine cette pensée le traversa-t'il que les souvenirs embrumés se firent plus vivaces. Sirius tituba et ouvrit le robinet du lavabo. De l'eau froide ! Vite. 
Il releva la tête et derrière les gouttes d'eau qui s'égouttaient de ses cils encore très noirs, il crut les deviner, les ombres. I
l pensa qu’il s’agissait peut-être de ses amis : James, Remus, Abby. Non, ce n'était pas possible ! Il devait confondre. Kemmy ? Ou bien… Il avait l’impression de devenir dingue. Les ombres furetaient à la lisière de sa mémoire, imprécises, irréelles. 

 Pourtant, la réponse devait se trouver quelque part dans ce monde. Il devait partir d'ici, les chercher. Mieux : les trouver.  Il fut pris d'une envie folle de se sauver de cet endroit. Rapidement, il récolta ses habits, jetés ça et là.

 Que fais-tu? marmonna la femme dans le lit. Ce n'est pas la peine de se lever tôt, chéri. C'est samedi aujourd'hui, je ne travaille pas.

 Sirius frémit. " Chéri". Jamais on ne l'avait appelé de cette façon. "A leanan", disait une femme qui l’avait aimé. Et qu’il avait aimée. Il eut un instant un souvenir fugace d'une brune le suppliant "N'y va pas, querido mio" – et la pluie tombait à seau, des cascades d 'humidité dans la chaleur. 

 

Sirius se secoua. Bon sang, la mémoire lui jouait des tours de plus en plus étranges ! D'où venait cette scène ? L'avait-il imaginée ? Ou pire, vécue sans qu'il en garde souvenir !
Il devait vraiment sortir et partir à la chasse aux informations. 

 Et pour cela, il avait une piste : retourner sur les lieux de son enfance. Oui, il devait en avoir le cœur net: y avait-il un 12, place Grimmaurd dans ce monde ou était-il complètement fou et avait-il inventé tout cela ?

 Il boucla la ceinture de son jean, tenta de défroisser son polo gris.

 Allons, chéri, tu ne vas pas remettre tes vêtements sales !? J'ai encore des habits de mon ex si ça ne te dérange pas. Il était de la même taille que toi, je pense, fit la femme ("Shirley", se remémora Sirius). 

 Il acquiesça. Il ne voulait pas la blesser. Elle l'avait accueilli chez elle,  dans ses bras, dans son lit. Cela avait été un véritable réconfort. Il ne savait pas comment se comporter vis à vis d'elle. 

 " Je ne change pas, je suis toujours aussi crétin dans mes relations amoureuses", se fit-il comme réflexion.

Et aussitôt, en un flash, il se rappela.

C’était elle, Abby, confuse, en colère qui le traitait de crétin ! Il eut un frémissement. Le passé le rattrapait par le coeur, par les mots. Ces bribes allaient-elles reformer un puzzle complet à la fin ?

Les guérisseurs moldus l'avaient pourtant prévenu. Ce serait très long. La mémoire est fragile.
– Tu rêves, mon chéri ? Veux-tu te recoucher un peu ? Tu sais, tu n'as pas à te presser…

 La voix se fit caressante. Shirley le regardait avec tendresse. Sans maquillage, elle avait l'air plus fragile. Il lui sourit. Non, il ne voulait pas lui faire du mal. 

Il ne pouvait pas lui expliquer – mais expliquer quoi, finalement…

--- Je ne dois pas tarder, dit Sirius doucement. Ce n'est pas que je ne veux pas rester, crois-moi. J'ai vraiment des choses à faire.

 Devant l'air affecté, presque affligé,  de la femme, il se reprit :

 --- C'est important... J'ai été absent longtemps…Comme je te le disais, j’ai eu des problèmes lorsque j’étais à l’étranger. De santé. Maintenant que je suis de retour…

 Shirley lui sourit :

 --- Je ne cherche pas à te retenir. Mais pardonne-moi si je suis intrusive, chéri. Ici, tu as des ennuis ? 

 Il soupira. Une fois de plus, il était tombé sur une femme clairvoyante.  Alors, il se tourna, se pencha vers elle et la regardant honnêtement dans les yeux, fit :

 --- On peut dire ça. Des soucis d’identité.

Il n'avait pas menti ! Pragmatique, elle lui répondit :

--- Oh, je m'en doutais. Usurpation d’identité et tu dois tout prouver, c’est ça ? Tu n’as plus tes papiers, quelqu’un s’en sert ? Bien, en quoi puis-je t'aider? 

 Usurpation d’identité. En quelque sorte, cela ressemblait à son histoire. Sauf que c’était plutôt lui, Sirius qui utilisait celle d’un autre, en ce moment, faute de mieux. Mais il avait bien tout à prouver. Il hocha la tête. Il osa :

 --- Je souffre aussi d’amnésie partielle.

 

Et ainsi, tout commença...

 

 

 

 

 

 

 Notes:
 
- Sirius a la faculté d'apprendre les langues étrangères très vite, ce qui est une invention de ma part -- il le dit ici : 
 

"-Mais faut pas le dire, a leannan.

-  Oh, tu vas me dire où tu as appris ça et ce que ça veut dire, oui ou non ? Ces mots?

Sirius caressa la joue d'Abby et s'immergea dans ses grands yeux dorés 

-        Si je te le dis à toi, ça veut dire : « ma chérie ».

-  Et tu sais ça, toi ?

-  Ouaip. Je retiens facilement les mots …barbares, fit-il en souriant."

 

 

 

 

 



28/05/2016
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