A.Aleya

A.Aleya

Et le restant atterre (2)


Alors...

Le mensonge régnait sur nos vies,

dans nos rangs, notre sang

Il y vit à l'envi

les ramifications au sein des clans.

 

-sa propre famille-

Il frémit

 

Ce destin farceur
Nous amène de ci de là
des frères et des sœurs 
que nous ne connaissions pas.

 

Quant aux autres, pensa-t'il

Imbécile, imbécile!

 

Un confort pris pour habitude, 

des conciliabules pour simple attitude.
Conspiration, hypocrisie,
Médisances, indifférences,
des "je te nie pour exister"

 

Je te nie

- vas-tu survivre? -


ô cruauté

ces petits riens qui bout à bout  nous étouffent
et nous tuent
il n'en peut plus

Il n'en veut plus.

Il ne sait plus.

Pourquoi souffrir 

à cause de ces gens?

Pourquoi les laisser faire?

Comme un pouvoir magique

et funeste accordé

Il n'en veut plus

- il est si difficile de s'en défaire -

Il est touché



 

Alors,

Quand le Destin se couche
Nous tournons le dos
Et nous acceptons.







Et il laissa de côté, les meurtrissures
une fois encore il se reprit

il se remit de ses blessures

Il entendit à l'envi

"mais que fait-il? pour qui se prend-t'il?"

 

Nous sommes ici
Pour un bref séjour
Vivons, oui, vivons
Et ne regrettons pas
de l'avoir fait.

 

Il décida de laisser couler et de vivre et de vivre!

 

Et quelque part en lui
son ombre aimée
glisse les mêmes mots 

susurrés

 

©Leya 2017

 

 


 

Volet deux de "Au bord de l’amer"



08/08/2017
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