A.Aleya

De sueur et de douceur
un sens comme l'insolence
comme une danse aux Açores
un vrai temps d'innocence

Je désespère de revoir
des îles des rêves des sagas
Je récupère tout ce savoir
Essaie de suivre tes pas

Je bosse, je bosse et tu roules
Et on s'enroule, on s'endort
On s'embrouille, on s'emmêle
Trop pour moi, tout se mêle

Les jours s'en mêlent,
se font la malle
On s'allume, on s'emmêle
On s'annule, on s'appelle
Je m'en vais, tu m'appelles
Tu t'éloignes, je te rappelle
Je te dis oui et tu me lances
des regards, oui, le septième sens

Il y a des serpents de silence
des airs des ans des vies
Une furieuse indécence
Pour ça, je te le dis
Noir et blanc sur la même branche
Deux courants qui se branchent

Des amis, des aimants
Seuls sur le même esquif

Leya - texte 1998 - reprise 2010