A.Aleya

A.Aleya

Si loin si près

 

Mon frère de cœur
Mon âme, mon lien,
Tu te souviens
Des coteaux humides
Et des ternes journées
En verdure fluide -
Tes si jeunes années.

Rien qu'un enfant,
Et la longue rêverie
En dedans.
Comme un double murmure,
Perdu vers un mirage
Avant que n'arrive l'orage
Et que le reste du monde
Ne te cloue au sol
Tu as chevauché cette onde
Sous-tendu par des idoles

Petit Poucet tristounet
Qui s'en va comme bien d'autres
Semer ses cailloux ailleurs
A la recherche de sa gloire
Perdu dans des marées de fleurs
Des myriades de peurs.

Dans tes yeux de porcelaine,
Quand sont passées la rage
Puis la fureur et la fatigue,
Tu as traversé
Si peu de foule
Si peu de houle
Tant de paillettes
Tant de facettes
Jusqu'à en tomber
Quasi brisé.
Le double a flotté.
Nos histoires a tissé
Unis vers....
Au loin, s'égrènent les notes.
Au loin, les cordes qui se frottent.

Février 1997 ( repris mars 2010)

 

LEYA @



29/04/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres