A.Aleya

A.Aleya

White silk

Sur la pointe des pieds
Dans la brume argentée
Lasse des nuits sans amour
Des chemins sans détours
Je penche la tête à l’oblique
Les yeux vers le levant
Dans un trouble hérétique
« Espère » distille le vent.

Que tu me tentes
N’est pas mon obsession radicale
Que tu me hantes
N’est pas mon fantasme terminal

Les étoiles se ravivent au matin
Dans la chaleur qui me fuit loin
J’hésite à rebours
Sur la mélodie et le contour
Oscillant sur la musique effrénée
En précipité diamanté
Je plonge sous tes cils
je raccroche le fil

Au bord
Du précipice
Un soupir

J’entrevois entre pénombre et clarté
Un mouvement de l’âme immense
En tourbillons et remous bleutés
La finalité de cette lente danse.
Je me dégage de la gangue d’espace
Et comme une longue soie blanche
Une étoffe enroulée déroulée
Frémissante et vivace
Hanche contre hanche

Ni te conjugue, ni te subjugue
Je te démystifie
Et te redéfinis
Sur tous les tons à tous les temps

Deux silhouettes se brodent
Et se joignent et s’effleurent
Dans les splendeurs
De cet ailleurs.

A quelle extrémité
Du précipice ultime
Es-tu poussé
Au bord de ton désir intime, sublime ?

Leya _mars08



16/04/2008
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