A.Aleya

A.Aleya

Car la nuit est une longue amie

Roule ta boule, dynamo sur ta peau
Electrise tes arômes
et l’or sous ton cerveau
Rivalise en  fin de la nuit

Vois donc la peine
que d'être, fille ou garçon

Tous les mêmes. 

 

Les mêmes. 

 

O dinosaures, ô peaux tannées
par tant d’années,

La mine  est de crayon

de circonstance, voyons. 
C'est une  vie si ancienne, ma fille
Elle pourrait tenir dans ton poing, demain

Pourrait naître de l’oubli
Pourrait n’être qu’un leurre de paradis
Qu’un peu de sable à tes doux yeux jeté.

Mille morts, ma mie, mille mots, et puis…

 

Si tu savais aussi
la vie, ta vie, ma vie,

ma fille ô ma vie. 

 

Au coin des longues langues

l'amour défie le feu
l'errance dénoue le jeu

de mes liens - et plus rien!

 

Et le soir, se raconter tant de bribes
Les peurs, les preuves
les aventures à suivre, non vécues au monde.

En rire aux larmes

En rêve de cendres
Malgré toutes les fumées
En rire de sable

Les liens envolés!


Et voir le noir mystère
De cette vie sur terre
Clair de terre
Rires de l’éclair
Bleu sabre

D’une goutte de sable.

 

Savoir qu'il n'y a rien

plus courageusement enfin

Se détacher 

La liberté!

Et en frémir..

 

si tu savais - mais non

pas si tôt

 

 

 

1991 /2017 LEYA @

 

 

Art numérique:lefrédus

 

 

 



29/05/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres