A.Aleya

A.Aleya

Ici, les mères

On a vu des mères démontées
Des dérives en pleines mères
Avant de se noyer dans une tasse de thé
On s’est dit que ce n’était pas l’amer à boire
Car seule l’amère tue
Avant de crier « un homme à la mère! »
Il y a eu, il y a, il y  aura,
Ici, ailleurs, partout, Bonne Mère!
Des Mère Michel-qui-ont-perdu-leurs chats,
La mère Denis pour laver comme ça,
Des mères au foyer, des mères au boulot,
Mères de sûreté, et ta mère? C’est la mère à Toto!
Des mères adoptives, et des mères adoptées,
Des mères portatives et des mères formatées,
Des mères porteuses, des mères peureuses,
Des mères célibataires et des mer-cenaires,
Des  mer-credi et même des mer-ceries
Des mères-poules, des mères-louves et compagnie
Des a-mérindiennes et des mer-idionales
C’est parfois merdique,
Parfois merveilleux
Car la mère est haute, et la mère est basse
Mais quand la mère rit,
On y voit des étoiles …
De mère!
C’est ainsi, ailleurs,
partout et ici
Malgré ce qu’on peut en dire
Ou en rire, ou médire,
On ne trouvera pas mieux ou pire.
Chacun sa mère - alors au moins lui dire:
Un jour : Mère-si!

Leya - mai 2012



29/05/2012
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres